« Avoir soif c’est participer à la nature de l’eau ». L’appétence des Africains pour le sacré témoigne de leur profonde nature divine. Malheureusement à la suite des invasions, agressions physiques, mentales et spirituelles au cours des deniers siècles. Les africains sont dans leur grande majorité devenus d’avantage religieux que spirituel.
Toutefois, la force vitale intrinsèque de l’Africain permet au croyant qu’il est devenu de vivre sa foi non pas d’un point de vue purement politico-instrumentale, mais avant tout comme un geste transcendant ouvert aussi bien à l’action sur le monde qu’à la méditation et la contemplation. Le génie des Africains découle de cette capacité à habiter plusieurs mondes, à se situer simultanément des deux côtés du symbole. La situation n’est donc pas désespérée.
Les braises de la spiritualité africaines couvent sous les cendres de la religion. Il ne tient qu’à nous de raviver la flamme en coïncidant à nouveau avec nous-même (être aliéné c’est être extérieur à sois même). La renaissance et l’essor matériel de l’Afrique ne se fera pas sans une nouvelle génération d’initiés et l’initiation passe obligatoirement par l’introspection.
L’introspection, un voyage intérieur profond, est un pilier de la renaissance spirituelle et culturelle. Elle est la clé qui ouvre la porte à la compréhension de soi et à la réconciliation avec notre essence véritable. Dans le contexte africain, elle représente un retour aux sources, une quête pour raviver les braises de la spiritualité ancestrale. C’est un appel à se reconnecter avec la sagesse intemporelle et la force vitale qui ont longtemps guidé les peuples à travers les épreuves.
Ainsi, l’introspection est le chemin par lequel l’Afrique peut embrasser son passé, éclairer son présent et forger un avenir où la spiritualité et le progrès matériel se renforcent mutuellement.
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