La maladie est le plus court chemin pour parvenir à soi-même »[1]. J’ai eu l’occasion de prendre ce raccourci jusqu’au cœur de moi-même. La maladie vous dépouille, vous isole, vous confronte, elle vous éclaire d’une lumière crue révélant toutes vos failles.
La maladie est une aubaine pour celui qui est prêt à accueillir cette vérité. La maladie est un chemin initiatique aussi rapide qu’ardus qui vous transforme en profondeur si vous l’acceptez sans culpabilité comme une porte d’entrée vers l’introspection. Alors, seulement, la maladie en vous dépouillant, vous relie aux autres par ce qu’il y a d’essentiel en vous, par ce qu’il y a de plus intime et de plus commun dans notre humanité. C’est un enseignement pour soi et pour les autres pour autant que l’on accepte de le vivre ensemble. En cela réside notre responsabilité et notre liberté.
La maladie, dans sa cruauté silencieuse, nous offre un miroir sans concession de notre être. Elle nous oblige à un face-à-face avec notre vulnérabilité, nous invitant à une introspection profonde. Dans cette épreuve, certains y trouvent une révélation, un chemin vers une compréhension plus intime de leur essence. C’est une traversée solitaire qui, paradoxalement, révèle l’interconnexion fondamentale de notre humanité. Ainsi, la maladie peut devenir un maître inattendu, enseignant la résilience, la compassion et l’importance de la solidarité humaine.
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